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vendredi 23 octobre 2009



Découvrez Quand Willy Ronis immortalisait Paris sur Culturebox !Willy Ronis est le fils d’un émigré juif d’Odessa en Ukraine et d’une pianiste juive lituanienne, ayant fui au début du xxe siècle les pogroms. Mélomanes, ils se rencontrèrent dans une amicale d’exilés russes et s’installèrent dans le 9e arrondissement de Paris. Après un emploi de retoucheur en photographie dans un studio réputé, « pour effacer les rides des dames », son père ouvre son propre studio sous le pseudonyme de Roness. Leur fils, Willy, naît à Paris au pied de la Butte Montmartre.

Willy Ronisen veut devenir compositeur de musique. Mais lors de son retour du service militaire en 1932, son père, très malade, lui demande de l’aider au studio. Il est peu intéressé par la photographie conventionnelle mais se passionne pour les expositions de photographies. Ses opinions politiques penchent à gauche ; il photographie les manifestations ouvrières de 1934. En 1936, son père meurt, le studio est vendu et la famille déménage dans le 11e arrondissement.

À partir de cette date, il se consacre au reportage. Avec la montée du Front populaire, les mêmes idéaux rapprochent Ronis de Robert Capa et de David « Chim » Seymour, photographes déjà célèbres. Il a également l’occasion de connaître Kertesz, Brassaï et Cartier-Bresson. Mais, par rapport à la vision de ses pairs, Willy Ronis développe une véritable originalité, marquée par l’attention portée à « l’harmonie chorale des mouvements de foule et à la joie des fêtes populaires ».

Après la Seconde Guerre mondiale, il entre à l’agence Rapho et, soutenu par son ami Roméo Martinez, collabore à Regards, Time ou Life.

Belleville-Ménilmontant, Sur le fil du hasard et Mon Paris sont parmi les livres importants qu’il a publiés. On a alors pu dire que Willy Ronis, avec Robert Doisneau et Édouard Boubat, est « l’un des photographes majeurs de cette école française de l’après-guerre qui a su concilier avec talent les valeurs humanistes et les exigences esthétiques du réalisme poétique ». Il participera dans les années 1950 au Groupe des XV aux côtés de Robert Doisneau, de Pierre Jahan ou de René-Jacques pour défendre la photographie comme une véritable expression artistique.

Dans les années 1970-1980, parallèlement à ses activités de photographe, il consacre beaucoup de temps à l’enseignement : à l’École d’art d’Avignon, puis aux facultés d’Aix-en-Provence et de Marseille. Il y crée un cours d’histoire de la photographie et Pierre-Jean Amar le rencontre alors. En 1972, il s’installe à L’Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse).

En 1983, sur les conseils de Guy Le Querrec, Claude Nori publie sa première monographie Sur le fil du hasard aux éditions Contrejour, lequel recevra le Prix Nadar et l’encouragea à se remettre sur le devant de la scène pour de nouveaux projets. En 1983, il a légué son œuvre à l’État français.

En 2001, il a créé sa dernière série de photos.

Fin 2005, la Mairie de Paris consacre une rétrospective sur ses cinquantes années de déambulations dans les quartiers populaires de Belleville et Ménilmontant.

Aujourd’hui l’œuvre de Willy Ronis est exposée dans le monde entier et ses images figurent dans les collections des plus grands musées.

Il meurt dans la nuit du 11 au 12 septembre 2009 à l’âge de 99 ans.

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